mardi 25 novembre 2008

La main qui dessinait toute seule


Stripes, ©Jeanne Verdoux

Un appel du pied… cette main qui dessinait toute seule.
Sur un concept original conçu avec Ultralab - un artiste de la galerie invite un artiste de son choix à exposer avec lui - voici donc le troisième volet d'une exposition entièrement consacrée au dessin chez Magda Danysz : des artistes cosmopolites dont la passion commune est, vous l'aurez deviné sans peine, le dessin. Une exposition généreuse dans l'idée, la production et la richesse des différents regards portée par un "accrochage jubilatoire et délirant."

Suspension, ©Jeanne Verdoux

"
Tout le premier étage de la galerie, [est] ainsi transformé en cabinet de curiosités, atelier de production clandestin, vitrine officielle et officieuse du dessin contemporain." Ouaouh ! de l'inconnu, du clandestin… ainsi, il y aurait une prohibition du dessin contemporain pour qu'éclose en plein Paris un clandé ?

Avec les habitués : Peter Arkle, Damien Beguet, Armand Béhar, Yoan Béliard, Pierre Beloüin, Botto e Bruno, Christian Boulicaut, Aliki Braine, Julien Couty, Alain Delorme, Olivier Filippi, Gosia Galas, Jérémie Gindre, Christian Gonzenbach, Frank Hülsbömer, Jordin Isip, Jonone, Kosta Kulundzic, P. Nicolas Ledoux, Jean-Luc Lemaire, Guillaume Linard, Mireille Loup & Stéphane Jourdois, Guillaume Mary, Tom Mason, Rob Matthews, Bartolomeo Migliore, Miss Van, Laurina Paperina, Didier Petit, Françoise Pétrovitch, Danielle de Picciotto, Jerome Poret, Carlos "Mare 139" Rodriguez, Anne Laure Sacriste, Samantha Simpson, Chloe Steele, Icon Tada, Yann Taillefer, Nicolas Tilly, Jeanne Verdoux (j'aime bien ce qu'elle fait), Davor Vrankic, West, Eric White et leurs potes…


«Le dessin est la base de tout»
Alberto Giacometti



Galerie Magda Danysz
78 rue Amelot à Paris 11e.

vernissage
18H à 21H
samedi 20 décembre au 1er étage
jusqu'au 17 janvier 2009

vendredi 21 novembre 2008

De Miró à Warhol. La Collection Berardo à Paris.

La collection José Berardo, l'une des collections d’art moderne et contemporain les plus intéressantes d'Europe - et sans doute la plus méconnue du grand public - est installée jusqu'au 22 février au Musée du Luxembourg. Riche de 862 œuvres, la collection conservée à Lisbonne permet de « faire l’expérience du XXe siècle ».


Tom Wesselmann Great American Nude 52, 1963
Ecoutez le commentaire dit par Jean-Pierre Marielle

(désolé J-P, je pense trop à La galette de Pont-Aven pour garder mon sérieux !)

Extrait du DVD "De Mirò à Warhol"


70 œuvres sont à découvrir au Musée du Luxembourg : les surréalistes (Miró, Dali, Ernst, Breton…) - l'un des axes majeurs de la collection pour la période précédant la seconde guerre mondiale -, en passant par l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), sans oublier la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…). Passionnant, vraiment passionnant.

Cette exposition, placée sous le commissariat d'André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste reconnu de la peinture du XXe siècle, s'insère dans la programmation Art moderne du Musée du Luxembourg initiée en 2000 par le Sénat en hommage à la prestigieuse histoire du Musée qui fut, de 1818 à 1937, le premier musée français des artistes vivants.


C'est au Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard, 75006 Paris
Tél : 01 42 34 25 95

info@museeduluxembourg.fr


lundi, vendredi, samedi de 10h30 à 22h

mardi, mercredi, jeudi de 10h30 à 19h

dimanche de 9h30 à 19h

Plein Tarif 11 € - Tarif réduit 9 € et 6

Qu'on se le dise !

lundi 17 novembre 2008

Shigeo Fukuda. Une image peut en cacher une autre


©Shigeo Fukuda, exposition personnelle Tokyo, 1975

Shigeo Fukuda est un incontestable amoureux des images.
Cet éternel jeune homme, espiègle illusionniste, joueur véloce et solitaire crée des images qui questionnent notre intelligence et notre imagination. Artiste polymorphe, tour à tour dessinateur, sculpteur, scénographe dans l’espace public, designer d’objets du quotidien devenus subtilement improbables, il est aussi à l’aise en 2D qu’en 3D. Il maîtrise les illusions optiques, les anamorphoses en créant des situations impossibles, des réalités retrouvées.
Chez Fukuda, une image peut en cacher une autre.


©Shigeo Fukuda, dessin, 1981

Quand Fukuda dessine une affiche pour la paix, le projectile est sur le point de rentrer dans le fut du canon au lieu d’en être violemment expulsé. Le point culminant de l’action dans Victory souligne l’ironie de la catastrophe. L’humour noir fricote avec l'absurde pour rendre encore plus poignante la tragédie.


©Shigeo Fukuda, 1969

L'exposition dévoile deux facettes de son travail de graphiste, à travers 50 affiches des années 70 à 2008. Elle présente pour la première fois en France de très beaux livres pour enfants et des livres d'artistes datant de la fin des années 60 au tout début des années 80.


©Shigeo Fukuda, années 60


©Shigeo Fukuda, Ecole, tirage: 300 exemplaires, 1965

L'affiche de l'exposition, clin d'œil de Mathilde Kœnig et Cylia Pheng, jeunes diplômées de l'ésad Amiens, est l'hommage d'une jeunesse dont Shigeo Fukuda (voir l'interview), présent lors du vernissage, a su apprécier à sa juste valeur l'impertinence ludique…




Shigeo Fukuda.
Une image peut en cacher une autre
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Exposition d'affiches et de livres.
  • Mairie de Trouville-sur-Mer, Normandie
25 octobre - 30 novembre 2008
Entrée libre et gratuite
1h52 de Paris par train direct…
renseignements : +33 (0)2 31 14 60 70
15 janvier - 13 février 2009
Entrée libre et gratuite
3h00 de Paris par vol direct…
renseignements : florence.robert@esavmarrakech.com

Un petit ouvrage graphique est publié chez Michel Lagarde
dans la collection Design Graphique.
Distribué par le Comptoir des Indépendants (8 euros)

n.b: Les cordonniers sont les plus mal chaussés… aussi, n'est-il pas aisé de présenter le commissariat d'une exposition dont on a conçu et porté le projet soi même ! Une fois n'est pas coutume…